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Création : 21 mai 2015
Vidéos : 8
La tête dans les étoiles – Présentation de la chaîne
C’est fascinant l’univers, pas vrai ? Fascinant oui, mais d’une complexité farouche !
Je suis sûr que tu t’es déjà posé une masse (je te parle pas de masse solaire) de questions sur le fonctionnement de l’univers. Bon, tu pourrais aller lire des livres, mais on est gentil, tu vas te taper un article, on va pas trop te violenter. Analysons des vidéos à la place.
Analyse intergalactique
C’est sympa Le Sense of Wonder ?
Le Sense Of Wonder c’est tout d’abord l’union de deux experts, le premier, Sébastien Carassou, docteur en astrophysique et Étienne Ledolley rédacteur scientifique sur le site internet du CNES (Centre national d’études spatiales). Oui oui, les mecs sont assez chauds quoi !
Ils te proposent dans chacune de leurs vidéos de décortiquer un phénomène précis de l’univers.
Aussi bien visuellement qu’intellectuellement, tu vas te prendre une bonne torgnole. Les épisodes se déroulent dans des endroits variés (Observatoire Camille Flammarion, ancien réacteur nucléaire d’essai, bibliothèques scientifiques… ) et le travail de postproduction de chacune des vidéos est vraiment quali.
Pour te donner une petite idée sur la qualité du contenu présenté, Sébastien (celui devant la caméra) met entre 1 et 6 mois pour écrire un épisode. C’est long hein ? Quant au travail de post-prod il est réalisé par Étienne et prend plusieurs dizaines d’heures par épisode… Quand on aime, on ne compte pas !
Alors vu que la réalisation est longue et complexe, le nombre d’épisodes à l’heure actuelle s’élève juste à 8. Les deux acolytes ont annoncé récemment qu’ils pourraient désormais publier une nouvelle vidéo tous les un ou deux mois, pour notre plus grand bonheur.
Autant de travail ! Mais pour parler de quoi exactement ?
Les sujets sont aussi riches que stratosphériques* (ça se dit ça ?). Tu trouveras des explications sur la mort du soleil, ce qu’est une supernova ou sur la formation des trous noirs. En moyenne, les épisodes durent une dizaine de minutes et se terminent par une session de questions-réponses sur l’épisode précédent.
Je te préviens tout de suite, t’as intérêt d’avoir pris un bon mug de café parce qu’il faut s’accrocher pour tout capter. Si par chance t’as un certain niveau en science, tu te sentiras comme un poisson dans l’eau. Mais si tout comme nous moi, t’aurais du mal à dire ce qu’est une tangente, ne sois pas frileux, les vidéos sont accessibles et tu comprendras le principal.
*Nous prions la communauté scientifique de nous excuser pour nos approximations.
Redescendons sur terre pour un petit bilan
Si t’aimes la science et que le cosmos t’intéresse, tu es tombé sur LA pépite du YouTube Game intersidéral ! Le contenu est d’une qualité exceptionnelle et la réalisation est faite aux petits oignons. On pose notre gros pouce bleu !
Interview de Étienne Ledolley – L’homme derrière la caméra
Étienne Ledolley a gentiment répondu à nos questions afin d’en savoir un peu plus sur Le Sense of Wonder.
Pourquoi Le Sense of Wonder et pas The Sense of Wonder ?
Parce que ce n’est pas nous qui avons inventé ce nom, il n’est pas venu de nulle part. « Sense of wonder » est une expression anglaise, qui pourrait se traduire littéralement par « sentiment d’émerveillement ». Sauf qu’en français et notamment dans le domaine de la science-fiction elle ne se traduit pas : on dit donc « le sense of wonder », et « du sense of wonder ». Ça a beau être un anglicisme, notre chaîne est française donc nous avons gardé le terme tel quel.
Selon toi quelles responsabilités ont les chaînes de vulgarisation scientifique ?
C’est sûrement une déformation professionnelle, mais pour moi la responsabilité des chaînes de vulgarisation est exactement la même que celle d’un média au sens journalistique du terme. Des informations précises et bien remises dans leur contexte, avec un impératif de véracité. Vu que les vulgarisateurs scientifiques ont à la fois vocation à divertir et à apprendre des choses, il faut constamment faire attention à ce que le premier rôle ne prenne pas le pas sur le deuxième. L’exactitude scientifique avant tout, en évitant les raccourcis certes faciles mais qui peuvent induire le public en erreur. C’est important en tant que spectateur de pouvoir se fier à ce qu’on nous raconte, sinon la vulgarisation perd tout son intérêt ! En plus, qu’un vulgarisateur soit ou non un professionnel du sujet qu’il vulgarise, s’il peut citer ses sources d’information, c’est toujours mieux ne serait-ce que pour ceux qui veulent aller plus loin. Vu que Sébastien et moi sommes scientifiques de formation, doublé du journalisme dans mon cas, nous faisons toujours en sorte d’appliquer ça dans notre travail.
Comment concilier vie professionnelle et YouTube ?
Dans notre cas c’est plutôt simple dans un sens où YouTube n’est pas un travail à plein temps dont nous devrions vivre. C’est exclusivement sur notre temps libre. Là où ça devient difficile, c’est au niveau du temps qu’on y consacre et qu’on ne compte pas vraiment. Par exemple pour un épisode d’un peu moins de 10 minutes, il faut plusieurs dizaines d’heures de montage réparties sur environ deux semaines.
Ici on te propose souvent 3 vidéos qui sortent du lot, mais le mieux pour cette chaîne est de les regarder dans l’ordre.
Voici donc les 3 premiers épisodes 🙂 Have fun !